Église Ste-Jeanne d’Arc

5270, rue Saint Laurent, Lévis, au Québec

(Source : site web de la paroisse Saint-Joseph-de-Lévy, http://sjdl.org/historique-de-nos-eglises/)

L’établissement d’une desserte dominicale à Pointe-Lévis entre le fleuve et la falaise est autorisé par Mgr Bégin, archevêque de Québec, le 8 février 1917. Le culte est alors célébré dans une chapelle provisoire aménagée dans la salle à manger de l’hôtel Victoria.

Pour répondre aux besoins d’une agglomération de 115 familles, on transforme l’ancienne bâtisse de la compagnie J.-B. Renaud en une chapelle de 75 pieds par 38 pieds. Il s’agit de la desserte Sainte-Jeanne d’Arc où la première messe est célébrée en mars 1920. Le 4 juin 1929, la paroisse se mérite l’approbation canonique de la part des autorités ecclésiastiques.

Depuis le 30 septembre 1996, la paroisse Sainte-Jeanne d’Arc est supprimée par décret et son territoire est rattaché à celui de Notre-Dame-de-la-Victoire.

Les résidents de la rue Saint-Laurent ainsi que de nombreux pèlerins demeurent attachés à leur lieu de culte de prédilection en raison de son site enchanteur et de son caractère intimiste.

L’église Ste-Jeanne d’Arc est le lieu de la chapelle d’adoration.

 

Eglise Sainte-Jeanne-d'Arc, 18 mars 2004. Photo : Roger Martel.

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QUELQUES JALONS D’HISTOIRE D’UNE PAROISSE

UN PEU EXTRAORDINAIRE !

Par Adélard Thibault

(Texte publié dans la revue de la SHRL, La Seigneurie de Lauzon, numéro 28, hiver 1988.)

Saviez-vous qu’il existe sur le territoire de la seigneurie de Lauzon une paroisse qui se distingue des autres en ce qui concerne le nombre de fidèles qui assistent aux offices religieux ? En effet, le pasteur de cette paroisse, l’abbé Bernard Ferland, se plaît à dire qu’à chaque dimanche, il reçoit en son église environ mille fidèles alors que la population de sa paroisse compte quelque quatre cents personnes résidant surtout sur la rue Saint-Laurent et à la Côte Patton. N’est-ce pas surprenant en ces temps où on a tendance à croire que la fréquentation aux messes semble à la baisse ? Cette constatation n’est pas attribuable au miracle, mais plutôt au fait qu’un grand nombre d’individus des paroisses avoisinantes assistent, habituellement ou occasionnellement, à la messe en cette paroisse, et cela, pour diverses raisons que je m’abstiendrai d’énumérer. Ces visiteurs, au dire de l’abbé Ferland, sont considérés comme des pèlerins.

Plusieurs auront sans doute deviné qu’il s’agit de la paroisse Sainte-Jeanne-d’Arc dont je m’efforcerai de faire l’historique d’après les références que j’ai pu compiler.

HISTORIQUE

8 février 1917

Son Éminence le Cardinal Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec de 1898 à 1925, fait parvenir une lettre autorisant une Desserte Dominicale à la Station « Pointe-Lévis ».

25 février 1917

Célébration de la première messe dans une salle de l’ancien Hôtel Victoria.

Janvier 1919

M. l’abbé Georges Ouvrard est nommé desservant.

29 septembre 1919

La compagnie J. B. Renaud vend à l’Archevêché de Québec le lot no 128 avec l’immeuble érigé dessus. Le dit immeuble était un ancien entrepôt et mesurait 75 pieds de long sur 38 de large.

30 octobre 1919

La salle de l’ancien Hôtel Victoria étant devenue trop petite, on décide de transformer en église l’immeuble du lot 128.

30 avril 1920

Autorisation est faite d’un emprunt de 11 000 $ en vue de constructions et réparations.

24 septembre 1922

Mgr Célestin Lemieux, supérieur du Collège de Lévis, bénit la première cloche de la chapelle Sainte-Jeanne-d’Arc.

3 mai 1923

Nomination de M. l’abbé J. Alexandre Rochette comme desservant.

26 octobre 1926

L’achat du presbytère et des dépendances est autorisé au prix de 2 500 $. Ces bâtisses sont maintenant démolies.

19 février 1929

Autorisation est faite en vue de la construction d’un clocher à la Chapelle au coût de 990 $.

15 mars 1929

Au prix de 800 $ est acheté un carillon de trois cloches.

4 juin 1929

La desserte Sainte-Jeanne-d’Arc devient paroisse par mandement du Cardinal Raymond-Marie Rouleau, archevêque de Québec de 1926 à 1931.

12 juillet 1929

Le premier curé de la nouvelle paroisse est nommé. Il s’agit de M. l’abbé J. Alexandre Rochette.

21 juillet 1929

Élection des marguilliers. Sont élus marguilliers : Pierre Picard, marguillier en charge, B. Therrien, 2e marguillier du banc, Alex Letelier, 3e marguillier du banc. Sont élus comme « anciens marguilliers » : Thomas Gelly, Louis Couture, François Morency et Eudore Simpson.

3 août 1930

Bénédiction du carillon de trois cloches par S. E. le Cardinal Rouleau. La première cloche s’appelle Jeanne d’Arc; elle est un don des paroissiens et pèse 635 livres. La deuxième cloche s’appelle Georges; elle est un don de MM. Gaudios Lambert, Henri Moreau, de Mmes Cyrille Denis et Joseph Labrie, et pèse 463 livres. La troisième cloche s’appelle Ulric; elle est un don de la Cie Machinerie Mercier et de son gérant, M. Napoléon Mercier, et pèse 310 livres.

4 janvier 1934

Par résolution du Conseil de Fabrique, M. O’Malley est engagé comme organiste « à raison de deux piastres par semaine ».

1er janvier 1937

La Fabrique n’a plus de dette.

25 octobre 1953

Achat d’un orgue électrique au coût de 2 700 $.

9 février 1957

Dernière messe de M. le curé Rochette à l’église. Entrée à l’hôpital et décès le 17 mai 1957.

27 juin 1957

M. l’abbé Robert Gingras est nommé curé.

10 novembre 1963

M. l’abbé Maurice Pelletier est nommé curé.

16 août 1964

M. l’abbé Benoît Lachance est nommé curé.

28 mars 1965

Assemblée des paroissiens pour la construction du nouveau presbytère (avec salle communautaire), au coût de 40 449 $.

AUTRES DATES

19 décembre 1967 : abbé Charles Cloutier, curé.

31 août 1969 : abbé Antonin Bélanger, curé.

1er décembre 1973 : abbé Clément Fecteau, curé, assisté des abbés Jacques Gourde et Alain Grenier.

9 juin 1976 : abbé Yvon Trottier, vicaire-économe.

9 septembre 1978 : abbé Bernard Ferland, vicaire-économe.

SOURCES

1. L’abbé Bernard Ferland, vicaire-économe de la paroisse Sainte-Jeanne-d’Arc.

2. L’abbé Benoît Lachance, présentement de l’équipe presbytérale de Saint-David de l’Auberivière.

Note ajoutée en septembre 2009

« Depuis le 30 septembre 1996, la paroisse Sainte-Jeanne d’Arc est supprimée par décret et son territoire est rattaché à celui de Notre-Dame-de-la-Victoire. Les résidents de la rue Saint-Laurent ainsi que de nombreux pèlerins demeurent attachés à leur lieu de culte de prédilection en raison de son site enchanteur et de son caractère intimiste. »

(Site Web de la paroisse Saint-Joseph-de-Lévis, http://www.saintjosephdelevis.org/mainframehistorique_01.htm)

À propos de Le Passeur de la Côte

Le Passeur de la Côte, Roger Martel, est un Québécois. Membre de la Société des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ) de 1981 à 2007. Membre fondateur de la Société québécoise d'histoire de la pharmacie. Membres de plusieurs sociétés d'histoire. Principal artisan bénévole de la publication de huit numéros de la revue trimestrielle de la Société d'histoire régionale de Lévis. Metteur en page bénévole du journal de l’école primaire Saint-Dominique de Lévis de 1986 à 1998 en qualité de père d’élèves, puis de parent d’anciens élèves. Collaborateur bénévole depuis 2013 d'une organisation qui aide les personnes étrangères arrivées récemment au Québec à s'installer dans leur nouveau pays et à s'intégrer à leur nouvelle collectivité.

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